Appréhendé le 2 janvier 2021 en France dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en décembre 2016 par le pôle Crimes contre l’humanité du parquet de Paris, le Congolais Roger Lumbala est mis en examen pour participation à un groupement formé en vue de la préparation de crimes contre l’humanité et complicité de crimes contre l’humanité en RDC.
Les faits lui sont reprochés datent de 2000, pendant qu'il dirigeait le Rassemblement congolais pour la démocratie nationale (RCD-N). Ce groupe armé, fondé en 1998, a été cité dans plusieurs rapports des Nations unies parmi lesquels le rapport mapping, ces rapports accuse ce groupe de plusieurs crimes j'ai cité exécutions sommaires, enlèvements, mutilations et de cannibalisme dans l’Ituri, principalement contre les ethnies Nande et Pygmées.
D’après les sources proches de ce dossier, depuis qu’il est entendu, Roger Lumbala a pu démontrer avec preuves à l’appui qu’il n’a jamais disposé d’éléments armés et que tous ceux qui étaient dans cette opération, étaient des éléments déployés par Jean-Pierre Bemba, chef de guerre à l'époque. Et comme pour confirmer cela, Roger Lumbala aurait démontré que même dans le cadre de 1+4, la formule de partage du pouvoir intervenue après le dialogue inter-congolais de Sun City en Afrique du sud, les composantes et entités s’étaient partagées des postes, notamment dans des régions militaires, au niveau de l’Etat-major général, des renseignements militaires, des bataillons, des brigades, mais lui Lumbala n’avait désigné personne, tous les militaires étaient désignés par Jean Pierre Bemba. La preuve que ces militaires répondaient du commandement de l’Armée de libération du Congo (ALC) dont Jean Pierre Bemba était le responsable.
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